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Retrouvez ici les questions et contributions de la concertation 2022
Retrouvez ici prochainement vos questions et contributions.
- 16/12/22
Contribution de Helene G.
Oui au ferroutage, oui au report modal sur rails mais attention aux possibles dégradations de nos conditions de vie !! Je vous demande donc la double exigence suivante :
- pose de murs anti bruits entre Saint André et le tunnel de la Nerthe (Estaque Riaux) ;
- réfection des voies ferrées pour réduire les vibrations émises par le roulement des trains sur les rails.
Merci
Afficher la réponseBonjour et merci pour votre contribution,
Nous prenons note de votre avis sur l'intérêt du fret ferroviaire mais aussi de vos demandes. Les études acoustique et vibratoire dans le cadre du projet sont actuellement en cours. Les mesures de réduction des effets pourront être définies et affinées aux termes de ces études, en fonction de leurs résultats.
Une concertation de suivi, dont le calendrier sera annoncé en janvier 2023, va être mise en place par le port de Marseille Fos et SNCF Réseau, afin préparer le dossier préalable à l'enquête publique. Elle doit notamment permettre la restitution des résultats des études en cours pour pouvoir travailler avec les riverains sur les mesures d‘accompagnement et mesures compensatoires. Elle permettra ainsi notamment d'échanger sur la définition des principes de mise en œuvre des mesures de réduction acoustique (les types de mesures, et leur implantation). Sachant que, comme exposé durant la concertation, les Partenaires (Etat et Collectivités Locales) ont décidé exceptionnellement d'aller plus loin que la règlementation pour proposer des protections acoustiques et améliorer la qualité de vie des riverains.
Cette concertation de suivi sera menée jusqu'en mars afin de poursuivre l'information et la participation du public en amont de l'enquête publique, à travers :
- Des échanges, rencontres et visites ciblées si nécessaire avec les riverains concernés ;
- Le maintien du site internet de la concertation pour diffusion de l'information par les maitres d'ouvrage ;
- Des réunions publiques (présentation du bilan du garant, études acoustiques).
A noter que des mesures de réduction des impacts sont d'ores-et-déjà envisagées en lien avec les enjeux acoustiques et vibratoires. Le port de Marseille Fos prévoit notamment le déploiement à moyen terme de portiques (smart gate) sur le secteur du projet, qui pourront détecter les wagons défectueux, sources de nuisances acoustiques et vibratoires, afin de les écarter.
De plus, et indépendamment du projet, une législation européenne obligera les propriétaires de wagons empruntant certains corridors à équiper leur matériel roulant de semelles de frein en matière composite, ce type de semelle permet de réduire le bruit et les vibrations générées par le passage des trains ; cette réduction du bruit est mesurée à environ 8 décibels. Bien que cette obligation ne concerne pas la totalité du réseau, la quasi-totalité des wagons seront équipés de ces semelles composites ; en effet, les wagons n'étant pas cantonnés à circuler sur un seul corridor, ils doivent être aptes règlementairement à circuler sur tout le réseau ferré. Cette législation sera effective dès 2024.
- 17/12/22
Contribution de Elisabeth P.
Lors du lancement de la concertation du projet de reconstitution des fonctionnalités ferroviaires de Canet, en date du 16 novembre 2022, dans la salle de Sainte Cécile à Saint-Henri, un groupe de personnes venant de la cité de Bassens m'ont invectivé lors de ma prise de paroles. Je regrette que personne ne soit intervenu afin de faire cesser ces invectives. La problématique est la même que l'on vienne d'une cité ou bien d'un quartier!!!!
Saint-André est classé 'quartier prioritaire dans le cadre de la politique de la ville et plusieurs membres de notre CIQ ainsi que moi-même faisons parti du Conseil Citoyen Nord Littoral Ouest dans lequel nous travaillons avec la cité des Tuileries.
Nous pensons que ces personnes que nous ne connaissions pas, ont été manipulées afin de m'empêcher de m'exprimer et n'étaient pas présentes pour faire avancer le débat. Bien sur, nous comprenons très bien leur souffrance et le désarroi de la situation à laquelle ces personnes sont confrontées;
Les propos tenus m'ont profondément touchés car depuis 40 ans je suis engagée bénévolement auprès des habitants, des commerçants dans le quartier de Saint-André, ainsi qu'auprès des Comités d'Intérêt de Quartier de Marseille et les Communes environnantes dont je suis une des administratrices.
Bien cordialement
PELLICCIO Elisabeth
Présidente du CIQ de Saint-André
Bonjour et merci pour votre contribution.
Nous regrettons les invectives qui ont pu être proférées lors de la première réunion. Nous nous réjouissons que les autres réunions aient pu se tenir dans un contexte d'écoute mutuelle plus apaisée.
Ces échanges constructifs nous ont permis d'expliquer aussi clairement que possible le projet et de comprendre les enjeux des riverains pour proposer des ajustements et des mesures de réduction qui fassent sens.
- 17/12/22
Contribution de Camille U.
Oui au ferroutage, oui au report modal sur rails mais attention à ne pas dégrader les conditions de vie de vie des habitants avec des pollutions sonores et atmosphériques notamment.
- 17/12/22
Contribution de Jean Louis L.
Je reprends l'avis de Cap au nord.
Cliquez ici pour télécharger la contribution de l'association Cap au Nord
- 17/12/22
Contribution de Marie Françoise L.
Je reprends les remarques de Cap au nord.
Cliquez ici pour télécharger la contribution de l'association Cap au Nord
- 17/12/22
Contribution de Danièle D.
Oui au ferroutage, oui au report modal sur rails mais attention aux possibles dégradations de nos conditions de vie.
- 17/12/22
Question de Rene D.
Je ne comprend pas votre réponse à la question de Cap au Nord: 'Serait-il envisageable de découper les trains longs avant Marseille?' Vous avez répondu : 'Le fait de découper les trains hors de Marseille aurait pour effet de doubler le nombre de trains qui circulent dans l'agglomération. De plus, cela impacterait négativement la compétitivité économique du mode de transport ferroviaire, ce qui amènerait à une hausse du trafic routier dans l'agglomération. L'endroit où les trains sont découpés doit être proche des chantiers de manutention de façon à limiter les nuisances liées à la traction des coupons qui s'opère avec des engins thermiques.'
Je ne suis pas spécialiste mais je pense que l'on pourrait découpler à Clésud ces trains longs en quatre partie :
- Marchandises pour Marseille.
- Marchandises pour le maritime.
- Marchandises pour l'est du département (cela est prévu).
- Marchandises pour l'ouest du département (pour le site qui avait été envisagé de Bréguières).
Je suis persuadé que le nombre de trains ne doublerait pas (j'accepterais ceux exclusivement destinés à Marseille ) et qu'il n'y aurait pas de hausse du trafic routier. Je pense aussi qu'à Clesud où l'on peut découper les trains il y a aussi des chantiers de mautention.
Afficher la réponseMerci pour vos questions complémentaires qui permettent d'encore mieux essayer d'expliquer notre projet.
La solution alternative proposée consiste à découper les trains fret en amont d'Arenc pour pouvoir être reçu sur le faisceau d'Arenc actuel limité à des trains de 560 mètres maximum. ET ainsi, éviter la création d'une nouvelle infrastructure (raccordement de Mourepiane).
La composition des trains multimodaux de containeurs peut être variable et comprendre tout ou partie des 4 catégories que vous citez. Par exemple, un train peut être 100% maritime ou 90% pour Marseille et 10% maritime, etc...
Le découpage par destination ne pourrait donc pas assurer des trains de longueur inferieur à 560 mètres.
Par contre, notre projet va dans votre sens pour ce qui concerne la destination ouest du département qui ne sera plus incluse dans les trains à destination du port de Marseille.
Notre réponse indiquait dont que quel que soit le découpage, les trains à destination de Marseille (pour les 3 premières catégories de Marseille) seront “doublés” pour que l'ensemble des marchandises atteignent leur destination dans le délai nécessaire à nos clients (les marchandises ne pourront pas attendre à Clesud ou ailleurs, les jours suivants en attendant de former un train de 560 mètres).
Ainsi, le découpage des trains à Clésud (ou ailleurs) en 2 ou 3 trains (suivant la composition du train de l'opérateur de transport) entrainerait :
- Que chaque “petit” train transporterait entre Clesud et Marseille beaucoup moins de marchandises (soit 15 ou 25 wagons à la place de 40 par exemple) pour le même coût.
- Qu'un plus grand nombre de trains fret circuleraient sur les voies littorales avec les impacts inhérents sur les riverains.
Les porteurs du projet objectiveront avant l'enquête publique des éléments de surcoûts liés aux opérations de découpage des trains longs à Miramas et à l'acheminement vers le terminal via le faisceau d'Arenc de trains courts de 560m maximum (longueur maximale permise par le faisceau sans dérogation temporaire), à comparer avec l'arrivée directe de trains longs dans le faisceau de manœuvre du port prévu dans le projet.
Cette hypothèse de découpe n'est toutefois pas certaine, les opérateurs pouvant choisir, si cette solution est plus chère, de transporter la marchandise de Miramas (Clesud-TOP) vers le port directement par camions plutôt que par train court. Cette solution serait alors contre-productive en termes de report modal et de décarbonation des transports.
- 17/12/22
Contribution de Julie L.
Il serait nécessaire de penser aux bien-être des habitants en les protégeant du bruit causés par les trains et containers.
- 18/12/22
Contribution de Charles C.
- L'augmentation du trafic ferroviaire doit absolument être accompagnée de mesures antibruit (murs, réfection des voies) aussi bien du coté ville que dans l'enceinte du port.
- L'activité déployée dans le port doit également faire l'objet de mesures antibruit (camions, manutention, moteurs des bateaux, réparation des containers,etc...).
- Le transit des containers doit être limité aux containers qui concerne la ville de Marseille et sa périphérie proche.
Bonjour et merci pour votre contribution,
Nous prenons note de ces demandes. Les études acoustique et vibratoire dans le cadre du projet sont actuellement en cours. Les mesures de réduction des effets pourront être définies et affinées aux termes de ces études, en fonction de leurs résultats.
Une concertation de suivi, dont le calendrier sera annoncé en janvier 2023, va être mise en place par le port de Marseille Fos et SNCF Réseau, afin de préparer le dossier préalable à l'enquête publique. Elle doit notamment permettre la restitution des résultats des études en cours pour pouvoir travailler avec les riverains sur les mesures d‘accompagnement et mesures compensatoires. Elle permettra ainsi notamment d'échanger sur la définition des principes de mise en œuvre des mesures de réduction acoustique (les types de mesures, et leur implantation). Sachant que, comme exposé durant la concertation, les Partenaires (Etat et Collectivités Locales) ont décidé exceptionnellement d'aller plus loin que la règlementation pour proposer des protections acoustiques et améliorer la qualité de vie des riverains.
Cette concertation de suivi sera menée jusqu'en mars afin de poursuivre l'information et la participation du public en amont de l'enquête publique, à travers :
- Des échanges, rencontres et visites ciblées si nécessaire avec les riverains concernés ;
- Le maintien du site internet de la concertation pour diffusion de l'information par les maitres d'ouvrage ;
- Des réunions publiques (présentation du bilan du garant, études acoustiques).
A noter que des mesures de réduction des impacts sont d'ores-et-déjà envisagées en lien avec les enjeux acoustiques et vibratoires. Le port de Marseille Fos prévoit notamment le déploiement à moyen terme de portiques (smart gate) sur le secteur du projet, qui pourront détecter les wagons défectueux, sources de nuisances acoustiques et vibratoires, afin de les écarter.
De plus, et indépendamment du projet, une législation européenne obligera les propriétaires de wagons empruntant certains corridors à équiper leur matériel roulant de semelles de frein en matière composite, ce type de semelle permet de réduire le bruit et les vibrations générées par le passage des trains ; cette réduction du bruit est mesurée à environ 8 décibels. Bien que cette obligation ne concerne pas la totalité du réseau, la quasi-totalité des wagons seront équipés de ces semelles composites ; en effet, les wagons n'étant pas cantonnés à circuler sur un seul corridor, ils doivent être aptes règlementairement à circuler sur tout le réseau ferré. Cette législation sera effective dès 2024.
Comme illustré lors de l'atelier-visite organisé sur le port le 6 décembre dernier :
- Depuis/vers le port de Marseille Fos, (slide 7 du diaporama diffusé lors de l'atelier), la plupart des origines/destinations des camions restent dans la région proche ;
- Des sondages effectués aux portes du port sur la destination/ la provenance des poids lourds, montrent que 75% des poids lourds vont/viennent du département. Sur ces 75%, 40% environ restent sur Marseille.
Le choix de garder l'activité de conteneurs maritimes sur Marseille tient donc d'une part à la destination des conteneurs (30% sur Marseille) et aussi aux enjeux économiques et sociaux, avec le maintien des emplois locaux (directs et indirects) liés à cette activité et à l'activité portuaire des bassins Est d'une manière générale.
- 18/12/22
Contribution de Martine P.
Concilier écologie, réduction des nuisances sur la route et bien-être des habitants des quartiers au Nord de Marseille.
Les habitants de nos quartiers seront impactés par l'augmentation du trafic ferroviaire lié au développement du fret ferroviaire et par l'augmentation du nombre de trains circulant sur le Port et sur les voies ferrées entre Saint André et l'Estaque (tunnel de la Nerthe).
À l'horizon 2030, 1 TER toutes les 15 min et entre deux TER, 1 train de marchandises,
(10 actuellement pour un développement espéré autour de 16 entre 6h et 22h).
Le minimum est :
- la pose de murs anti bruits entre Saint André et le tunnel de la Nerthe (Estaque Riaux) ;
- la réfection des voies ferrées pour réduire les vibrations émises par le roulement des trains sur les rails notamment vers tous les quartiers qui sont au-dessus, sur les hauteurs, car on sait que le bruit monte.
Il serait temps que l'équilibre du bien-être entre quartiers au Nord et quartiers au Sud de Marseille soit respecté.
Bonjour et merci pour votre contribution,
Nous prenons note de ces demandes. Les études acoustique et vibratoire dans le cadre du projet sont actuellement en cours. Les mesures de réduction des effets pourront être définies et affinées aux termes de ces études, en fonction de leurs résultats.
Une concertation de suivi, dont le calendrier sera annoncé en janvier 2023, va être mise en place par le port de Marseille Fos et SNCF Réseau, afin préparer le dossier préalable à l'enquête publique. Elle doit notamment permettre la restitution des résultats des études en cours pour pouvoir travailler avec les riverains sur les mesures d‘accompagnement et mesures compensatoires. Elle permettra ainsi notamment d'échanger sur la définition des principes de mise en œuvre des mesures de réduction acoustique (les types de mesures, et leur implantation). Sachant que, comme exposé durant la concertation, les Partenaires (Etat et Collectivités Locales) ont décidé exceptionnellement d'aller plus loin que la règlementation pour proposer des protections acoustiques et améliorer la qualité de vie des riverains.
Cette concertation de suivi sera menée jusqu'en mars afin de poursuivre l'information et la participation du public en amont de l'enquête publique, à travers :
- Des échanges, rencontres et visites ciblées si nécessaire avec les riverains concernés ;
- Le maintien du site internet de la concertation pour diffusion de l'information par les maitres d'ouvrage ;
- Des réunions publiques (présentation du bilan du garant, études acoustiques).
A noter que des mesures de réduction des impacts sont d'ores-et-déjà envisagées en lien avec les enjeux acoustiques et vibratoires. Le port de Marseille Fos prévoit notamment le déploiement à moyen terme de portiques (smart gate) sur le secteur du projet, qui pourront détecter les wagons défectueux, sources de nuisances acoustiques et vibratoires, afin de les écarter.
De plus, et indépendamment du projet, une législation européenne obligera les propriétaires de wagons empruntant certains corridors à équiper leur matériel roulant de semelles de frein en matière composite, ce type de semelle permet de réduire le bruit et les vibrations générées par le passage des trains ; cette réduction du bruit est mesurée à environ 8 décibels. Bien que cette obligation ne concerne pas la totalité du réseau, la quasi-totalité des wagons seront équipés de ces semelles composites ; en effet, les wagons n'étant pas cantonnés à circuler sur un seul corridor, ils doivent être aptes règlementairement à circuler sur tout le réseau ferré. Cette législation sera effective dès 2024.